Avertissement

Si vous êtes arrivé sur cette page depuis un moteur de recherche, sachez que vous êtes sur le site de la marque de vélos cargos Oklö. Nous avons écrit cet article afin d’avertir nos clients du risque de se faire arnaquer par des faux sites qui prétendent vendre nos vélos. Le contenu de cet article est pertinent pour tous les internautes, qu’ils soient intéressés par nos vélos ou non. Cependant, nous ne sommes ni la police, ni des avocats et nous ne pouvons pas vous aider si vous vous êtes fait arnaquer. 😓

Est-ce la rançon du succès ? Depuis le début de l’année 2022, nous avons vu fleurir les sites e-commerce de vente de vélos et VAE qui proposent des produits Oklö à prix cassés et disponibles dans des délais ultra courts. Bien évidemment, il s’agit d’arnaques : vous pouvez commander et payer, mais vous ne recevrez jamais de vélo, pour la simple et bonne raison qu’ils n’en ont pas en stock !

Quels sont les sites concernés ?

Nous en avons trouvé 12, mais il se peut qu’il y en ait d’autres :

  • achatvelos.com
  • actionveloshop.com
  • lelo-velos.com
  • meo-velos.com
  • newelectromarket.com
  • planetebike.fr
  • storevelos.com
  • veloetvtt.com
  • bonvelos.com
  • mon-velofrance.com
  • troti-velo.fr
  • cyclopvelos.fr

Certains ferment ou suppriment des produits alors que de nouveaux apparaissent. Si vous avez un doute, sautez directement à la deuxième partie de l’article.

les sites d'arnaques vélos sur Internet pullulent
Les sites d’arnaques vélos se multiplient

La génèse

Quatre ans après sa création, notre marque a grandi et notre notoriété avec. Nous avons travaillé pour en arriver là, en proposant des produits utiles et de qualité, en menant des actions commerciales mais également en travaillant notre marketing, et en faisant de la publicité.

Fin 2021, nous avons décidé de proposer quelques vélos sur la marketplace de Decathlon pour nous adresser à un public différent. Il faut croire que les auteurs de ces arnaques utilisent les grosses plateformes comme le site de Decathlon pour en aspirer le contenu. On retrouve sur tous ces sites, le texte que nous avons rédigé et les photos que nous avons sélectionnées pour la marketplace.

Les conséquences de la multiplication de ces fraudes

Dans ce genre d’arnaque, il y a deux types de victimes : les clients et les entreprises plagiées.

Les conséquences pour vous, nos clients

Arnaque vélo : comment ne pas devenir un pigeon ?

Nous sommes conscients que nos vélos restent chers pour une partie de la population. Nous comprenons qu’il puisse être tentant de trouver un meilleur prix, sur le marché de l’occasion (bonne pratique) ou sur des sites louches (mauvaise pratique). Tous ces sites ont comme point commun d’afficher des prix barrés, jusqu’à -35%. Mais payer un produit 65% de son prix catalogue pour en recevoir 0%, avouez que ce n’est pas une très bonne affaire…

Les conséquences pour nous

Pour Oklö, la multiplication des ces sites d’arnaques vélos est très problématique. D’une part, ils peuvent nuire à notre image de marque en créant un amalgame entre nous et eux dans la tête des consommateurs. De plus, ces sites parasites risquent de dissuader leurs victimes d’acheter un vélo. Enfin, ils viennent noyer notre site dans les résultats des moteurs de recherche, ce qui nous impose de déployer des moyens supplémentaires pour émerger dans un domaine déjà très concurrentiel.

Et les conséquences pour nos distributeurs officiels

Les magasins avec qui nous travaillons pour distribuer des vélos Oklö sur tout le territoire peuvent également pâtir de cette concurrence déloyale. Des clients peuvent les solliciter pour avoir des informations et tester nos vélos, puis se retourner vers ces boutiques à prix cassés pour finaliser leur achat.

Que faire pour se protéger des arnaques sur Internet ?

En tant que consommateur, la vigilance, voire la suspicion sont de mise. Il faut avant tout se méfier des boutiques qui affichent des prix cassés et/ou des produits en stocks alors qu’ils sont épuisés partout ailleurs.

Avant de se faire escroquer

Capture d'écran de societe.com
En saisissant notre numéro de SIREN sur Société.com, on voit que OKLO CYCLES existe bien !

Lorsqu’on s’apprête à commander sur un site, il vaut mieux prendre le temps de s’assurer qu’il y a une vraie entreprise dans l’espace communautaire européen derrière. Pour cela, suivez ces quelques règles :

  1. Cherchez les mentions légales du site. Pour une société française, le numéro SIREN (ou SIRET) vous permettra de vérifier que l’entreprise existe et qu’elle est toujours en activité. Pour cela, utilisez le site societe.com. Si vous ne disposez que du numéro de TVA intracommunautaire, vous pouvez le contrôler avec un outil de la commission européenne. Si vous ne trouvez pas ces informations, le site est louche.
  2. Cherchez les conditions générales de vente. Si elles sont disponibles assurez-vous qu’elles sont correctement rédigées et qu’elles n’ont pas été purement et simplement copiées depuis un autre site. Si vous ne les trouvez pas, passez votre chemin.
  3. Appelez le site. Si vous arrivez à entrer en contact avec quelqu’un, c’est bon signe, mais il faut tester sa crédibilité avec quelques questions un peu techniques. Par exemple : “vous avez beaucoup de références sur votre site, comment faites-vous pour avoir tout en stock ? Où sont vos entrepôts ?”. Si personne ne décroche, ou si le numéro n’est pas attribué, ça sent l’arnaque, ne commandez pas votre vélo.
Pour limiter le risque d'arnaque lors de votre achat de vélo, contactez le site marchand avant l'achat.
Pour limiter le risque d’arnaque lors de votre achat de vélo, contactez le site marchand avant de commander.

C’est trop tard, vous vous êtes fait escroquer !

Pas de panique, tout n’est pas perdu. Même si vous avez un peu honte, vous devez agir pour :

  1. Tenter de récupérer les sommes perdues
  2. Tenter de faire condamner les escrocs

Pour cela, contactez immédiatement votre banque qui vous donnera la marche à suivre pour limiter la casse. Ensuite, portez plainte en ligne ou au commissariat. Stockez toutes les preuves possibles : captures d’écran, e-mails, etc…

Quid de la protection des entreprises victimes de parasitisme

Si la loi protège relativement bien le consommateur, elle semble un peu moins bien équipée pour défendre les entreprises. La DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) est impuissante contrairement à ce que son nom laisse à penser. Elle nous renvoie vers la police nationale. Pour le moment, le signalement que nous avons fait est resté sans réponse. Nous tentons de voir avec d’autres instances s’il y a la possibilité de faire fermer ces sites frauduleux.

Quoi qu’il en soit, soyez assurés que nous faisons tout notre possible pour limiter les nuisance de ces boutiques parasites.